21 août 2019
Selon une nouvelle étude, les lymphocytes T4 jouent un rôle déterminant dans la progression du diabète de type 1. Les conclusions de l’étude réalisée par l’Université de l’Est de la Finlande, sur la base d’échantillons prélevés sur des enfants présentant un risque génétique de diabète de type 1, pourraient contribuer à expliquer le développement de ce type de diabète. L’étude laisse entendre que les lymphocytes T auxiliaires (T4) CXCR5−PD-1hi joueraient un rôle clé dans le développement du diabète de type 1. L’équipe de chercheurs comprenait des scientifiques des universités de Turku, d’Helsinki et d’Oulu, ainsi que de l’Université de Harvard. Les chercheurs ont démontré que les lymphocytes T4 étaient plus nombreux dans le sang des enfants récemment diagnostiqués avec un diabète de type 1 et les enfants en bonne santé présentant des auto-anticorps positifs (à risque).
Méthodologie
Une cohorte de 44 enfants chez qui un diabète de type 1 avait été récemment diagnostiqué, de 40 enfants à risque de diabète de type 1 (auto-anticorps positifs) et de 84 enfants de contrôle en bonne santé ou présentant des auto-anticorps négatifs a été étudiée. Les conclusions ont été répliquées dans une cohorte distincte de 15 enfants chez qui un diabète de type 1 avait été récemment diagnostiqué et de 15 enfants de contrôle en bonne santé.
Résultats
Les chercheurs ont découvert que les lymphocytes T4 étaient plus nombreux dans le sang des enfants récemment diagnostiqués avec un diabète de type 1 et, surtout, qu’ils étaient également en hausse chez les enfants présentant des auto-anticorps positifs à risque qui développaient ultérieurement un diabète de type 1.
Le diabète de type 1 se développe lorsque le système immunitaire détruit les cellules bêta productrices d’insuline du pancréas. Outre la susceptibilité génétique, l’aspect des auto-anticorps permet de prédire le développement futur du diabète de type 1. Les auto-anticorps sont présents avant le développement clinique en raison de l’activation des lymphocytes B contre les protéines des îlots du pancréas. L’activation des lymphocytes B a été récemment imputée à un nouveau sous-ensemble de lymphocytes T ou lymphocytes T auxiliaires.