23 avril 2019
Eli « Baby Bell » est un American Ninja Warrior atteint de diabète de type 1. American Ninja Warrior est une compétition télévisée américaine dans le cadre de laquelle des athlètes tentent d’arriver au bout du parcours d’obstacles le plus difficile au monde. Le parcours est constitué d’une série d’obstacles qui nécessitent agilité, vitesse, coordination et, surtout, une grande force du haut du corps. Eli a été retenu parmi les concurrents de cette saison. Diagnostiqué avec le diabète de type 1 à l’âge de 11 ans, Eli n’a jamais laissé aucun obstacle l’empêcher de réaliser ses rêves. Un de ses objectifs est de renforcer la sensibilisation au diabète. À cette fin, l’American Ninja Warrior portera le cercle bleu de la FID pour le diabète de type 1 (DT1).
« Le diabète constitue un aspect difficile de la vie de tous les jours depuis mon diagnostic, mais je ne l’ai jamais laissé se mettre en travers de mon entraînement. Ce n’est qu’un obstacle de plus qui me rend plus fort, que ce soit en tant que personne ou qu’athlète. Je veux montrer à toutes les personnes atteintes de diabète que rien ne peut les empêcher de réaliser leurs rêves. »
Le grand prix d’1 million de dollars, offert à la personne qui arrive au bout du parcours American Ninja avec le temps le plus rapide, n’a été remporté qu’une seule fois. Nous avons eu la chance de discuter avec Eli de son entraînement, de la compétition et de sa vie avec le diabète de type 1.
Quand avez-vous commencé à vous intéresser à la gymnastique et aux cascades ?
J’ai suivi des cours de gymnastique récréative de 4 à 16 ans. Le fait qu’il s’agisse de gymnastique récréative (plutôt que de compétition) m’a permis de développer de nombreuses aptitudes essentielles pour ce sport. Cela m’a également permis de bifurquer et d’essayer d’autres disciplines similaires. Durant cette période, j’ai découvert le parkour, les cascades et les parcours d’obstacles.
Quels sont les principaux obstacles à votre entraînement et à la compétition ?
Le DT1 est clairement le principal obstacle à mon entraînement, mais au fil des ans, je suis parvenu à un tel niveau de gestion qu’il ne m’empêche de rien faire. Je m’entraîne énormément ces temps-ci. Je vais aux cours de gymnastique Ninja Warrior, je fais de l’escalade sur rocher, du parkour/de la gymnastique et je cours. Lors de ces activités, je dois me montrer très prudent pour éviter de faire une hypoglycémie parce que ma glycémie est descendue trop bas. Lors des compétitions, ma glycémie a tendance à grimper sous l’effet de l’adrénaline. Or je tiens à éviter à tout prix de devoir faire le parcours avec une glycémie élevée. Compte tenu du risque de bas et de hauts, je dois faire en permanence attention à ma glycémie et prendre en compte mon activité physique et/ou l’adrénaline/l’excitation.