Nouvelles et informations présentées par la Fédération internationale du Diabète

Edgar Garcia running a marathon

Ingénieur informatique à Mexico, au Mexique, Edgar Garcia a vu son diabète de type 2 diagnostiqué en 2006. Depuis qu’il a accepté sa condition et les changements de style de vie qui vont de pair, il n’a de cesse de partager autour de lui l’importance d’une activité physique, en particulier pour les personnes atteintes de diabète. Edgar adore aider les gens à accepter leur diabète et à mener une vie agréable.

En novembre 2018, Edgar a rejoint le réseau Blue Circle Voices (BCV) de la Fédération internationale du diabète (FID). Le BCV représente les intérêts des personnes atteintes de diabète au travers de consultations et d’activités de sensibilisation. Des adultes atteints de tous les types de diabète issus de toutes les régions aident à renforcer la présence de la FID grâce à des efforts nationaux visant à améliorer la prévention, les soins et la gestion. Dans l’interview ci-dessous, Edgar parle de son diagnostic et de la mission qu’il s’est fixée : ne jamais autoriser le diabète à détruire sa santé et sa joie de vivre.

Quelle a été votre première pensée lorsque votre diabète a été diagnostiqué ? L’acceptation a-t-elle été difficile ?

J’ai eu un passage à vide pendant un moment et je ne pouvais plus penser à rien. Puis, j’ai réagi et lorsque le médecin m’a expliqué les avantages et les inconvénients à prendre ou pas soin de moi-même, j’ai décidé de changer mes habitudes au profit d’un mode de vie plus sain. Je n’allais pas laisser le diabète me détruire. J’ai accepté le diabète – le diagnostic – mais pas le pronostic !

Aviez-vous entendu parler du diabète avant votre diagnostic ?

Le diabète était déjà présent au sein de ma famille. Ma grand-mère maternelle et mon grand-père paternel ont vécu avec le diabète pendant plusieurs années. Lorsque j’ai été diagnostiqué, j’ai clairement fait comprendre à ma famille que je voulais prendre soin de moi.

Quel est le principal défi lié au fait de vivre avec le diabète ?

Le diabète représente un défi, que ce soit d’un point de vue financier (rendez-vous médicaux, bandelettes de test et lancettes pour mon glucomètre, etc.) ou en termes de modification du style de vie, comme manger des repas sains. Je suis parvenu à une certaine stabilité grâce aux informations pertinentes reçues et aux progrès réalisés petit à petit. Je suis très persévérant. Mon esprit de compétition m’empêche de baisser les bras.

Le diabète a-t-il eu un impact positif sur votre vie ?

Grâce au diabète, je suis devenu un marathonien — j’ai couru 12 marathons depuis que j’ai été diagnostiqué. Je m’adonne également au trail. J’ai vite découvert que je pouvais parler aux autres afin de les encourager à prendre soin d’eux-mêmes à leur tour. Le diabète a réveillé l’écrivain qui sommeillait en moi ! Écrire à propos du diabète a eu un impact positif. Tous les deux mois, j’écris des articles pour Diabetes Hoy, le magazine de la Fédération mexicaine du diabète (FMD).

D’après vous, quel est le principal problème lié au diabète dans votre pays ?

L’économie est un problème. De nombreuses personnes atteintes de diabète n’ont toujours pas accès à des services de santé, notamment à toutes les fournitures requises pour gérer la condition. Le deuxième problème est l’éducation. Il règne une très grande ignorance et de nombreux mythes autour du diabète.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le réseau BCV ?

Parce que j’ai le pouvoir d’influencer positivement les gens par la communication, qu’elle soit verbale ou écrite. Je présente le diabète au travers de l’exemple que je donne en ne baissant pas les bras. Il est important de faire comprendre aux gens que l’acceptation du diabète peut contribuer à améliorer la vie.

Merci Edgar d’avoir partagé votre expérience avec Diabetes Voice!

Cliquez ici pour plus d’informations sur le réseau Blue Circle Voices de la FID.

 

Elizabeth Snouffer est Rédactrice de Diabetes Voice

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